2016 - Hachette (Black Moon) - 312 pages. |
Pour la petite histoire, Melissa Bellevigne a
toujours été amoureuse des mots. Poussée par une imagination débordante, elle
écrit très tôt, secrètement certaine qu’un jour, ce sera son métier. A la
naissance de son premier enfant, elle décide d’ouvrir un blog, Golden Wendy, pour garder un
pied dans l’écriture et partager ses conseils dans des chroniques
principalement orientées beauté et maternité. En avril 2015, son deuxième petit
garçon voit le jour, et, elle se replonge dans la rédaction de ses romans avec
passion. Son premier roman, "Paranoïa" "sort en mars 2016 et " Miroir " en
2017 aux éditions Hachette , collection Black Moon.
...
Lisa Hernest, psychiatre de
renom se voit confier un cas complexe à l’institut St Vincent, à côte de Paris.
Elle y rencontre Judy Desforêt, jeune femme de 20 ans, hospitalisée à la suite
d’une violente agression à Londres. Depuis son enfance, elle souffre de
troubles hallucinatoires à tendance paranoïaque. Elle a toujours partagé son
existence avec son ami imaginaire ; un adulte appelé Alwyn. Et pour rien
arranger, elle est enceinte de cinq mois et refuse de s’alimenter.
En parallèle, nous suivons
le récit bien étrange et délirant de Judy accompagnée de son ami Alwyn,
personnage invisible ; pourtant, elle semble faire preuve de lucidité. Et
Lisa, femme active et responsable qui cache de profondes fêlures. Les deux
personnages principaux s’entremêlent et se confondent parfois dans leurs
souffrances et désirs inassouvis. Leurs histoires, du moins l’interprétation donnée
se déroulent au fur et mesure donnant corps au délire de la jeune Judy.
L’épisode londonien force aux interrogations. La psychiatre affirme le
coté cartésien, refrénant nos imaginations. Lisa s’investit de trop touchée par
sa fragilité et cette grossesse rejetée. Elle désire vraiment l’aider !
"Malgré mon métier et mon expérience, la frontière entre sa réalité et son imaginaire était si floue qu'elle m'impressionnait ; je m'étais attendue à ce qu'elle me réponde que, non, elle n'avait pas ce courrier en sa possession." (p 104).
"Malgré mon métier et mon expérience, la frontière entre sa réalité et son imaginaire était si floue qu'elle m'impressionnait ; je m'étais attendue à ce qu'elle me réponde que, non, elle n'avait pas ce courrier en sa possession." (p 104).
J’eus préféré des accents
plus prononcés sur la maladie paranoïaque et les délires hallucinatoires
entrecoupés de signes paranormaux pour vraiment intensifier les doutes. Nous
sommes plutôt bercés par l’histoire de Judy sans réellement nous questionner.
"Orchidées, roses, violettes, lys, coquelicots, une variété infinie de pétales semblait s’amuser à dessiner une aquarelle de contes de fées, créant un véritable tapis de couleurs." (p 285)
"Orchidées, roses, violettes, lys, coquelicots, une variété infinie de pétales semblait s’amuser à dessiner une aquarelle de contes de fées, créant un véritable tapis de couleurs." (p 285)
Un seul gros point
noir ! La couverture : " L’une est la seule à le voir. L’autre
est la seule à la croire. " Un résumé publicitaire totalement erroné qui
peut malheureusement frustrer les lecteurs dans leurs attentes !!!
Une lecture facile, fluide que j'ai terminé sans trop de peine, sans mentir, j'ai été charmée par ce premier tome et je vais lire la suite sans attendre !
Si délires psychotiques, que cachent-ils ? L'intrigue reste intéressante et assurément donne l’envie d’en découvrir plus ; un rôle prescrit à ce premier tome …
Si délires psychotiques, que cachent-ils ? L'intrigue reste intéressante et assurément donne l’envie d’en découvrir plus ; un rôle prescrit à ce premier tome …
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